L’acceptation du pass vaccinal relève d’une escroquerie politique, qui vise à accélérer l’instauration d’une société de la vigilance, où chacun deviendra le surveillant de l’autre, pour son plus grand bien, évidemment.
Dans quelle folie nos gouvernants nous entrainent-ils ? Mal conseillés par les VRP des laboratoires et les cabinets de conseil anglo-saxon, les gouvernements européens ont choisi la stratégie vaccinale comme seule alternative de court terme à la crise du Covid-19, qui semble pourtant devenir un phénomène de long terme.
Dans cette stratégie unique, l’idée est simple, voire même simpliste : «tous les Français doivent être vaccinés». C’est en ces mots, que le ministre de la santé Olivier Véran résume la politique sanitaire, lors d’un récente interview radio. Le même ministre se retrouvant dans l’incapacité de donner le nombre de doses de vaccin nécessaires à l’avenir pour lutter contre les variants, 4, peut être 5, peut-être plus.
Les Français, responsables et désireux de retrouver un semblant de vie sociale, ont accepté sans broncher le pass sanitaire, qui avait pour but semi avoué la vaccination d’un fort pourcentage de la population. Une fois ce but atteint (la France est un des pays les plus vaccinés d’Europe), le variant Omicron a rebattu les cartes et voici le pass sanitaire transformé, sans aucune raison valide, en pass vaccinal.
Dans le pass vaccinal validé par le conseil constitutionnel, même le statut de vacciné n’est pas défini, tant le statut peut varier en fonction des doses de « rappel » imposées par les pouvoirs publics. Un schéma vaccinal complet est ainsi un chemin vaccinal en perpétuelle redéfinition.
À quoi engage le pass vaccinal ?
Les Français, vaccinés double doses, pensaient avoir été du bon côté de la politique sanitaire, obéissants à la raison et jugeant le bénéfice/risque suffisant, mais voilà que le gouvernement inventa le concept de «désactivation» du pass sanitaire sous réserve d’une troisième dose.
La violence d’un tel processus relève plus de l’extorsion vaccinale que de l’incitation.
Le but est clair : rendre la vaccination obligatoire par la force, sans en assumer les responsabilités pénales en cas d’effets secondaires ou inattendus sur le moyen et long terme. Je suis sidéré de voir le stoïcisme de mes compatriotes, prêts à s’injecter à intervalles réguliers un sérum, dont la composition, protégée par le secret des affaires, est tenue secrète pour au minimum 75 ans, et dont les effets immédiats et l’efficacité supposée se modulent avec le temps (le recul donc) et les variants.
Dans quelle course en avant veulent nous emmener les lobbyistes de Pfizer & co ? Combien de doses pour chaque rappel ? Quelle durée de l’immunité et quelle efficacité à moyen terme ? Aujourd’hui les seules réponses des scientifiques et des politiques relèvent de la supputation et de la croyance. Tout comme le pass sanitaire protégeait «presque» de la contamination, le vaccin protège «presque» des variants. «Presque».
Il s’agit de déguiser l’effondrement du système de santé public et de la recherche sous une responsabilité individuelle, d’acceptation d’un système politique de privation des libertés, au nom d’un idéal soi-disant sanitaire.
L’acceptation du pass vaccinal relève donc d’une escroquerie politique, qui vise à accélérer l’instauration d’une société de la vigilance, où chacun deviendra le surveillant de l’autre, pour son plus grand bien, évidemment.
Le biocontrôle n’est pas encore une dictature sanitaire
Ce biocontrôle n’a rien d’une dictature, mais il n’a plus rien non plus d’une démocratie libérale. Soudain, le peuple, si mal-aimé par les progressistes, s’incarne à nouveau dans un corps biologique idéal. Certains élus de la majorité vont même jusqu’à parler de liberté collective qui remplacerait la liberté individuelle. Emmanuel Macron, lui, rabâche que les devoirs sont supérieurs aux droits, ce qui est une négation de l’Etat de droit, si cher à ses yeux dans ses discours hypocrites.
Arrêtons-nous un instant sur ce retournement historique.
L’un des acquis principaux de la modernité fut la lente acceptation de la liberté individuelle et de la propriété, comme les conditions nécessaires à l’épanouissement des individus au sein de sociétés démocratiques. Voilà qu’en 2021, le camp de la «raison et du progrès», comme il aime à se qualifier, nous propose ni plus ni moins que la suppression de cet acquis essentiel, pour notre bien commun.
Que ce soit des montagnes de Davos où le gourou du great reset Klaus Schwab assénait «vous ne posséderez plus rien et vous serez heureux» à la lutte de la ministre Wargon contre la maison individuelle pour des lieux de vie collectifs et harmonieux, au concept glaçant de liberté collective, le projet d’Emmanuel est clair : le pire du communisme allié au pire du capitalisme. Explosion des inégalités et contrôle social pour le peuple et explosion des profits du côté de big pharma et big finance. Deux mondes parallèles se dessinent, comme dans une dystopie incarné par ce moment de néant politique que nous subissons.
Le biocontrôle fait le grand écart entre assurer les besoins d’une économie de la croissance perpétuelle, qui ne peut plus s’arrêter et un communisme de la santé, où la liberté individuelle est niée au profit des entreprises privées du médicament. Le droit à l’intégrité physique est nié : vous devez tous passer par la case ARN synthétique, et c’est une chance !
La magie intervient quand la plupart des citoyens n’ont pas le sentiment de perdre en liberté, grâce à la propagande étatique, qui vante un pass liberticide pour retrouver les libertés artificiellement confisquées.
Ce parfait moment orwellien se fige quand les promesses ne peuvent plus être tenues. Le vaccin n’a pas permis un retour à la normale, nos voisins reconfinent ou arrêtent tout, et les frontières se resserrent, gestes barrières et tests perdurent. Mais dans la course folle des progressistes, qu’importe ! La menace suffira à remplacer la promesse et le pass sanitaire devient un outil de contrôle social lié au nombre de doses et au statut sérologique.
La peur n’explique pas seule l’abdication de la raison et le soutien de la majorité silencieuse à un projet illibéral d’inspiration totalitaire.
Les cabinets de conseil ont été précieux pour mettre en place une politique d’acceptation, rythmée par les sondages, les enquêtes d’opinion et les injonctions contradictoires. Aujourd’hui, les Français sont fatigués, la jeunesse épuisée. Ils sont apeurés, perdus et incapables de réactions face à ce qui est devenue une politique indigne du bouc-émissaire.
Les non-vaccinés sont innocents
Le vent mauvais de la ségrégation, la politique honteuse et efficace du bouc-émissaire n’est pas portée par le «populisme» mais bien par la majorité, qui se réjouit de pouvoir montrer du doigts «6 millions» de non-vaccinés, nouveaux gilets jaunes à éradiquer au plus vite ! Cette fois-ci, pas de LBD et de coups de matraques nécessaires, une simple injection pour effacer les récalcitrants. 6 millions, ça ne pèse rien dans le jeu politique, c’est une minorité facile à décrier et à punir. De quoi souder la majorité dans une haine inventée de l’ennemi de l’intérieur.
Tout est bon pour faire entrer le pass vaccinal dans les moeurs, sans retour en arrière possible. La peur et la culpabilisation individuelle sont les ressorts de cette politique d’extorsion vaccinale. Alors qu’il y a quelques mois de cela, la ministre du travail Elisabeth Borne nous assurait qu’on ne se contaminait pas au travail, voilà que Macron veut imposer le pass vaccinal en entreprise et dans chaque instant de la vie privée.
La raison? Il faut bien du courage pour la garder en ces temps de folie sanitaire.
Nous voilà déjà prisonniers, et pour longtemps.
Ce pass est simplement l’incarnation politique de l’échec de la politique sanitaire du gouvernement et de notre échec collectif à défendre nos libertés et nos valeurs.