Nicolas Ker est l’invité de notre magazine. Il revient sur son passage à la télé, ce long courrier claustrophobe qui coupe les émotions, nous raconte son désir d’écrire et de réaliser des films de genre, d’abord l’horreur, avant le X, à la manière d’un Jess Franco. Les Faubourgs de l’Exil son dernier album, parle de l’errance, du voyage, et de s’habiter soi-même.
En découvrant les morceaux qui composent l’album, Nicolas Ker revient sur l’abîme poétique, le rôle choc de l’artiste dans la société et le courage des immigrés qui affrontent une société du mensonge, en plus des violences de la guerre. Il revient sur le processus artistique, le rôle clef des réseaux et des data dans toute création. Et puis, intime de Bernard-Henri Lévy, Nicolas nous dévoile une facette méconnue du philosophe.
Ce qu’il y a de bien avec le Monde Moderne, c’est que Nicolas Ker a eu le temps de parler, du noir et blanc, sans le trou noir. De la lumière en somme.